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Syndrome d'Asperger 

 

Les Troubles du Spectre Autistique (TSA) de type "syndrome d'Asperger" est un syndrome qui touche principalement les interactions sociales, la gestion des émotions, le langage pragmatique, l'aspect routinier des modes de fonctionnements, et la présence d'intérêts restreins.  

Cela amène généralement des difficultés professionnelles et limite souvent les évolutions de carrière. 

Il peut être la cause d'un épuisement psychique et d'un burnout. 

Une reconnaissance de travailleur handicapé peut être obtenue, et des aménagements du travail peuvent être faits. 

Le syndrome d'Asperger fait partie des "Troubles du Spectre Autistique" (TSA). C'est un trouble cognitif, neurologique, génétique et généralement héréditaire qui n'est pas lié à l'éducation ou à des évènements psychologiques de sa vie. Il impacte potentiellement les interactions sociales, la communication, le fonctionnement quotidien (organisation, flexibilité), la gestion des émotions, la perception sensorielle etc.

Le nombre de personnes concernées par ce trouble est évalué à 2-3% de la population générale selon différentes études étrangères. 

Un entretien avec un praticien spécialisé et un bilan Neuropsychologique sous forme de tâches et questionnaire (ADOS 2) sont nécessaires pour en faire le prédiagnostic. Le diagnostic médical est ensuite établi, le cas échéant, par un psychiatre spécialisé sur ces troubles. En France, les TSA sont peu et mal connus, et les praticiens et psychiatres spécialisés sont rares. Cependant, un certains nombre de salariés peuvent présenter des signes cliniques faibles mais important néanmoins leurs interactions dans l'entreprise, avec les clients etc. 

Voici les critères internationaux de diagnostic du Trouble du Spectre Autistique (DSM-5) : 

Déficit persistant de la communication et des interactions sociales : 

  • Déficit de la réciprocité sociale ou émotionnelle : difficulté à partager des intérêts, des émotions, des affects, ceci pouvant aller jusqu’à une incapacité à initier des interactions sociales ou à y répondre ;

  • Déficit des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales, allant d’une intégration défectueuse entre la communication verbale et non verbale, à des anomalies du contact visuel et du langage du corps, à des déficits de la compréhension et de l’usage de gestes, jusqu’à l’absence totale d’expressions faciales et de communication non verbale ;

  • Difficulté du développement, du maintien et de la compréhension des relations, allant de difficultés à ajuster le comportement à des contextes sociaux, variés, à des difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis, jusqu’à l’absence d’intérêt pour les pairs.

 

Caractère restreint ou répétitif des comportements, des intérêts ou des activités : 

  • Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation d’objets, ou du langage ; 

  • Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines, ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés ;

  • Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but ;

  • Hyper ou hyperréactivité aux stimuli sensoriels ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement ;

 

 

Les critères de diagnostic du Trouble de la communication sociale : 

Difficultés persistantes dans l'utilisation sociale de la communication verbale et non verbale comme manifestées par l'ensemble des caractéristiques suivantes :

  • Déficits de l'utilisation de la communication à des fins sociales d'une manière qui est appropriée pour le contexte social, comme saluer ou partager des informations.

  • Capacité réduite de changer la communication selon le contexte ou les besoins de l'auditeur, comme parler différemment dans une salle de classe que dans un terrain de jeux, parler différemment à un enfant qu'à un adulte, et éviter l'utilisation d'un langage trop formel.

  • Difficultés à suivre les règles de la conversation et de la narration, comme parler à tour de rôle dans la conversation, reformuler lors d'une incompréhension, et savoir comment utiliser les signaux verbaux et non verbaux pour réguler les interactions.

  • Difficultés à comprendre ce qui n'est pas dit explicitement (par exemple, faire des inférences) et le sens non littéral ou ambiguë du langage (par exemple, les expressions idiomatiques, l'humour, les métaphores, les significations multiples qui dépendent du contexte pour l'interprétation.)

 

Les déficits entraînent des limitations fonctionnelles de la communication efficace, de la participation sociale, des relations sociales, de la réussite scolaire ou la performance au travail, individuellement ou en combinaison.

 

Les symptômes apparaissent durant la période précoce de développement (mais les déficits peuvent ne pas devenir pleinement manifestes tant que les demandes de communication sociale ne dépassent pas les capacités limitées).

 

Les symptômes ne sont pas dus à une autre condition médicale ou neurologique ou à de faibles capacités dans les domaines de la structure des mots et de la grammaire, et ne sont pas mieux expliqués par un trouble du spectre de l'autisme, une déficience intellectuelle (un trouble du développement intellectuel), un retard du développement global, ou un autre trouble mental.

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